Résolu Que faites vous avec votre Raspberry Pi ?

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Comme dit dans le titre, je cherche des idées pour mon raspberry.
Parce que j'en ai commandé un pour faire un serveur Minecraft, mais tout ceux qui se sont lancés dans les serveurs connaissent les problèmes de ports xDD (Ca marchait pour moi, AVANT)

Donc dites comment l'utilisez-vous ?

Bye :)
 
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31 Mars 2012
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Comme dit dans le titre, je cherche des idées pour mon raspberry.
Parce que j'en ai commandé un pour faire un serveur Minecraft, mais tout ceux qui se sont lancés dans les serveurs connaissent les problèmes de ports xDD (Ca marchait pour moi, AVANT)

Donc dites comment l'utilisez-vous ?

Bye :)
Je compte m en acheter un..
 
M

membre47921

Salut :RG: :D

Comme dit dans le titre, je cherche des idées pour mon raspberry.
Parce que j'en ai commandé un pour faire un serveur Minecraft, mais tout ceux qui se sont lancés dans les serveurs connaissent les problèmes de ports xDD (Ca marchait pour moi, AVANT)

Donc dites comment l'utilisez-vous ?

Bye :)
J'en est pas mais quand je l'aurait je vais miner des BTC <3
 

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2 Novembre 2012
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Bonne chance pour tout lire ;
Histoire Création Bitcoin est une amélioration du concept de b-money, imaginé par Wei Dai en 1999[1], et de bitgold, décrit en 2005 par Nick Szabo[2]. Bitcoin résout en particulier le problème crucial du modèle de confiance : les serveurs « honnêtes » votent avec leur puissance de calcul pour déterminer la chaîne de transaction légitime. Dans b-money, les serveurs étaient supposés verser un dépôt de garantie dans un mécanisme peu explicite. L'idée d'utiliser une chaîne de preuves de calcul fut avancée dans le projet bitgold bien que Nick Szabo ne proposât d'utiliser qu'une majorité d'adresses pour établir la légitimité d'une chaîne de transactions, ce qui laissait entier le problème du contrôle du nombre des adresses. Satoshi Nakamoto (中本哲史) a affirmé qu'il avait travaillé sur Bitcoin depuis 2007[3] à 2009 et a publié une annonce concernant son travail sur le site p2pfoundation en février 2009[4]. En 2008, il a publié un document sur une liste de diffusion décrivant la monnaie Bitcoin numérique. Le 3 janvier 2009, un bloc genesis est créé[5]. En février 2009, il diffuse la première version du logiciel Bitcoin sur le site P2Pfoundation et crée les premiers bitcoins. Cette personne ou ce groupe de personnes ont conçu et créé Bitcoin et le logiciel Bitcoin-Qt de 2009 à 2010. Il n'existe aucune trace de son identité avant la création de Bitcoin. Sur son profil, Nakamoto a déclaré être un Japonais de 39 ans. Les développeurs et la communauté Bitcoin perdent progressivement contact avec Satoshi Nakamoto au milieu de l'année 2010. Le 12 décembre 2010, un dernier message est posté par Nakamoto sur le principal forum. Peu de temps avant son évanescence, Nakamoto installe Gavin Andresen comme son successeur en lui donnant accès au projet SourceForge Bitcoin et une copie de la clef d'alerte [6]. Cette dernière est une clef cryptographique privée unique permettant d'atténuer les effets d'une attaque potentielle sur le système Bitcoin, comme la découverte d'une faille cryptographique permettant de modifier a posteriori les transactions, ou la prise de contrôle de plus de 51% des nœuds du réseau. Les opérateurs des nœuds du réseau peuvent lors d'une alerte soit avertir leurs usagers, soit stopper tout enregistrement de transaction. Le 27 septembre 2012, la Fondation Bitcoin est créée[7]. Le 28 novembre 2012, la récompense de minage est divisée par 2, passant de 50 à 25 BTC. Augmentation du cours Le 9 février 2011, le bitcoin atteint la parité avec le dollar[8]. En juin 2011, le taux de change dépasse les 31 USD, et redescend sous les 4 USD en décembre. Le 29 novembre 2013, la valeur d'un bitcoin (BTC) dépasse celle de l'once d'or[9]. Acceptation Le 16 novembre 2012, Wordpress accepte les bitcoins pour ses services payants[10]. Le 6 décembre 2012, un partenariat entre la startup Paymium (qui gère le site Bitcoin-Central.net[11], site d'échange français) et la société Aqoba (établissement de paiement) permet à Paymium d'opérer comme prestataire de service de paiement, et donc de tenir des comptes en euros et d'émettre des cartes de paiement utilisables en euro et en bitcoins[12]. Le 14 février 2013, le site communautaire Reddit met en place un système permettant d'acheter des « Reddit Gold » avec des bitcoins[13]. Le 16 février 2013, le site de stockage en ligne Mega, successeur de Megaupload, accepte les paiements en bitcoin[14]. Le 14 octobre 2013, le géant Baidu (équivalent chinois de Google) accepte les transactions en bitcoins pour son service firewall Jiasule. Le novembre 2013, un distributeur-échangeur automatique de bitcoins est mis en service à Vancouver[15]. Le 21 novembre 2013, l'université de Nicosie annonce qu'elle accepte le bitcoin et ouvre un master de sciences économiques spécialisé dans les monnaies numériques[16]. Le 22 novembre 2013, Richard Branson annonce que Virgin Galactic acceptera désormais les bitcoins comme moyen de paiement pour ses vols de tourisme spatial[17]. Le 29 novembre 2013, Jiangsu Telecom (3e plus grand opérateur chinois), filiale de China Telecom, accepte désormais les bitcoins[18]. Le 25 mars 2014, le fisc américain déclare que le bitcoin ne doit pas être considéré comme une monnaie, mais comme un bien, dont les transactions sont soumises à la fiscalité sur les plus-values. Cela implique de se « souvenir » à quel taux de change on a acquis un bitcoin et à quel taux on l'utilise afin de calculer la plus-value, ce qui rend l'utilisation légale du bitcoin aux États-Unis particulièrement difficile[19]. Le 9 mai 2014, la commission électorale des États-Unis accepte que les campagnes électorales soient financées en bitcoins dans une limite de 100 $ par cycle électoral[20]. Le 23 septembre 2014, Paypal permet à certains marchands de biens numériques d'Amérique du Nord sélectionnés par les processeurs de paiement Bitcoin partenaires, d’accepter les paiements en bitcoins, et s'ouvre très progressivement au Bitcoin[21]. Incident En février 2011, le site Silk road est lancé. Le 12 mars 2013, un incident est survenu lié à une non-rétrocompatibilité de la version 0.8.0 : la chaîne a été séparée en plusieurs versions et certaines sont restées bloquées pendant quelques heures[22]. Le 11 avril 2013, la valeur du bitcoin s'effondre et passe de 266 $ à 105 $ avant de se stabiliser à 160 $ (122 €) en moins de six heures. Le 13 avril, le cours atteint 66 euros. Le cours avait été multiplié par huit en moins de cinq semaines[23]. Le 2 octobre 2013, Ross Ulbricht est arrêté. Il est le fondateur présumé de Silk Road, qui est fermé par le FBI[24]. Le 11 février 2014, le réseau Bitcoin est victime d'une attaque massive et concertée lancée sur de nombreuses plates-formes de change[25]. Le24 février 2014, la plate-forme d'échange Mt. Gox est victime d'une perte record de 744 408 BTC, soit l'équivalent de plus de 250 millions d'euros. Le site internet ferme temporairement[26]. Un document de gestion de crise a été rédigé et est consultable publiquement[27]. Selon certains médias spécialisés, l'avenir du bitcoin serait menacé[28]. Le cours de la monnaie reste stable sur les autres plateformes.[réf. nécessaire]. Le bitcoin aurait perdu plus de 38 % de sa valeur sur le premier trimestre 2014[29]. En mars 2014, Leah McGrath Goodman du magazine Newsweek annonce avoir retrouvé la trace de l'inventeur de Bitcoin, qui serait selon elle, un Nippo-Américain de 64 ans, dont le nom de naissance est Satoshi Nakamoto, bien qu'il ait changé son nom en Dorian Prentice Satoshi Nakamoto à l'âge de 23 ans[30],[31]. Il serait physicien retraité et vivrait en Californie[32]. Cette thèse a été méthodiquement démontée un mois plus tard par des linguistes de l'Université Aston en Angleterre qui ont réalisé une étude approfondie des correspondances linguistiques entre les productions écrites de l'auteur du livre blanc de Bitcoin et de plusieurs personnalités suspectées, notamment Dorian Nakamoto[33]. Interdiction Le 29 juillet 2013, la Thailande devient le premier pays à interdire l'utilisation du bitcoin sur son territoire après une décision de la Banque centrale[34],[35]. Le 5 décembre 2013, la banque centrale chinoise interdit aux banques locales toute transaction en bitcoin, mesure entrainant le début d'un krach sur la valeur de la monnaie virtuelle. BTC China, première plate-forme mondiale de transaction en bitcoin interdit aux usagers de nouveaux dépôts en Yuan sur leur compte « suite à de nouveaux règlements gouvernementaux ». Le 8 janvier 2014, le groupe chinois Ali Baba interdit le paiement en bitcoin (suivant ainsi la nouvelle règlementation chinoise). Le 15 janvier 2014, le sénat français organise une audition sur les enjeux liés au développement des monnaies virtuelles de type Bitcoin[36]. Le 6 février 2014, la Russie déclare la monnaie illégale sur son territoire, arguant que la seule monnaie officielle en Russie est le rouble et qu'aucune autre monnaie ne peut légalement être utilisée dans le pays[37]. Le 26 février 2014, le sénateur américain Joe Manchin demande l'interdiction du bitcoin aux États-Unis, en raison de sa volatilité incontrôlée et des risques qu'il soit utilisé à des fins illégales, notamment pour du blanchiment d'argent[38]. Pour l'instant, les États-Unis considèrent que les monnaies virtuelles à l'image du bitcoin n'ont pas de valeur légale mais en tant qu'actifs, ils sont susceptibles d'être soumis à l'impôt[39]. Description générale de Bitcoin Le bitcoin est une devise monétaire tandis que Bitcoin est un système de paiement dans cette devise. Sous ces deux aspects, Bitcoin se distingue des systèmes préexistants sur les points suivants : contrairement aux autres devises monétaires, Bitcoin n'est pas l'incarnation de l'autorité d'un État, d'une banque ou d'une entreprise. La valeur du bitcoin est déterminée de façon entièrement flottante par l'usage économique qui en est fait et par le marché des changes. Les règles organisant l'émission monétaire sont quant à elles déterminées uniquement par un code informatique libre ; en tant que système de paiement, Bitcoin se distingue par le fait que son fonctionnement ne requiert pas l'utilisation d'une infrastructure centralisée tenant les comptes des montants détenus afin d'assurer les transactions. Le rôle de garantie et de vérification existe, mais est attribué toutes les dix minutes environ à un ordinateur du réseau choisi de façon aléatoire ; Bitcoin repose sur un protocole cryptographique notamment pour, d'une part, résoudre le problème dit du double paiement, qui avait jusqu'alors empêché l'émergence d'un tel type de monnaie, et pour, d'autre part, garantir l'impossibilité de falsifier les identifiants des parties prenantes et la valeur du stock de bitcoins figurant dans les porte-monnaies électroniques. Principes techniques Les participants forment un réseau pair-à-pair communiquant à travers Internet. Lorsqu'un ordinateur cherche à se connecter au réseau, sa première tâche consiste à trouver d'autres ordinateurs connectés. Dans les premières versions du logiciel, cette étape est réalisée en se connectant à un réseau IRC. Par la suite, cette méthode est devenue uniquement une solution de rechange, car la méthode privilégiée consiste désormais à utiliser une liste d'adresses IP statiques qui fait partie intégrante du code source du logiciel. Une fois l'ordinateur connecté, la deuxième étape consiste à télécharger la base de données de toutes les transactions effectuées depuis le lancement du projet. Une transaction consiste en un transfert d'un certain montant de bitcoins d'un compte à un autre. Un compte est identifié par une adresse bitcoin, qui schématiquement est l'analogue d'un numéro de compte en banque. Pour être valide, chaque transaction doit être signée, au sens cryptographique du terme en utilisant de la cryptographie asymétrique, ce qui est rendu possible par le fait qu'une adresse Bitcoin est aussi l'empreinte cryptographique d'une clef publique. Une transaction reçoit en entrée la référence d'une transaction précédente qui justifie que les fonds induits sont bien réels, et produit en sortie une ou plusieurs adresses Bitcoin avec les montants attribués correspondants. Une transaction équilibre toujours ses entrées et ses sorties. Une fois la base de données téléchargée, le logiciel est opérationnel, fonctionne en mode nominal et entre dans sa phase transactionnelle : il communique alors en continu avec les autres ordinateurs du réseau, avec lesquels il échange des informations sur les adresses IP du réseau et sur les nouvelles transactions apparaissant au fur et à mesure que des utilisateurs s'échangent des bitcoins. Quand un nœud du système reçoit une nouvelle transaction, il la valide localement par rapport aux transactions antérieures, la stocke dans un pool de transactions en attente, puis la rediffuse aux nœuds voisins qui lui font subir le même traitement, et ainsi de proche en proche jusqu'à ce que tous les nœuds du réseau soient informés de la nouvelle transaction en question. Toutefois, cette nouvelle transaction n'est pas immédiatement considérée comme globalement valide, car elle doit d'abord être incorporée dans le registre des transactions (la « blockchain »), qui est formé d'une suite de blocs de transactions. L'incorporation du bloc de transactions dans le registre se fait en deux temps : Dans un premier temps, certains nœuds du réseau (les « mineurs »[40]), dotés de logiciels spécifiques, tentent de construire chacun un nouveau bloc en regroupant des transactions récentes prises dans le pool, en vérifiant la validité de chacune d'entre elles, en ajoutant quelques informations générales telles que la date et l'heure, et en rendant le tout infalsifiable en lui adjoignant une somme de contrôle (« hash ») calculée par un procédé cryptographique (fonction à sens unique), qui servira également d'identificateur unique du bloc. Ce calcul est rendu extrêmement difficile par l'utilisation d'une preuve de travail, afin de cadencer de manière décentralisée, à un intervalle constant et lent (environ dix minutes), la production des blocs valides. La difficulté de la tâche de production de blocs est régulièrement adaptée pour maintenir la durée de cet intervalle constante, quelle que soit la puissance de calcul du réseau. Quand un mineur est arrivé à construire un bloc valide, en moyenne au terme de cet intervalle, il le diffuse aux nœuds du réseau avec lesquels il est en liaison. Le mineur qui a validé le bloc est rémunéré par l'attribution de bitcoins créés à cette fin (actuellement 25). La rémunération des mineurs est le procédé de création de nouveaux bitcoins et c'est le seul. Le montant de bitcoins attribué est variable et diminue exponentiellement de telle sorte que la somme totale de bitcoins en circulation ne pourra jamais excéder vingt et un millions de bitcoins. Dans un deuxième temps, chaque nœud qui reçoit le bloc validé essaie d'ajouter ce nouveau bloc (s'il ne l'a pas déjà reçu) à sa version locale du registre. Pour cela, il vérifie de nouveau que chaque transaction du bloc est nouvelle et valide par rapport à sa propre version du registre, et que ce nouveau bloc vient bien se greffer à l’extrémité actuelle de sa blockchain. S'il y parvient, les transactions contenues dans ce nouveau bloc deviennent alors valides, notamment celle qui crédite le mineur qui a créé ce bloc d'un certain nombre de bitcoins, et le bloc en question est rediffusé aux nœuds voisins, et ainsi de proche en proche à l'ensemble du réseau. Dans certains cas, il peut arriver que des nœuds différents acceptent des blocs différents et construisent ainsi des versions différentes du registre. On dit qu'il y a bifurcation (« fork »). La plupart du temps, une bifurcation est temporaire et est corrigée par le protocole de construction de la blockchain. Cette idée de regrouper les transactions en blocs et de ne valider ces blocs qu'à l'issue d'une "preuve de calcul" est le point le plus original du système. C'est la solution au problème du double paiement, car les incohérences entre nœuds concernant la connaissance des transactions du réseau Bitcoin, incohérences inévitables ne serait-ce qu'à cause des latences de communication, sont alors résolues par ce processus de détermination du bloc. Pour transmettre des bitcoins, chaque ordinateur doit signer cryptographiquement une transaction faisant référence en entrée à une transaction précédente dont le montant de sortie est suffisant. La clef privée doit correspondre à la clef publique avec laquelle a été créée l'adresse bitcoin en sortie de la transaction précédente. L'ordinateur doit donc stocker toutes ces clefs privées localement, sans bien sûr partager ces informations. Le fichier correspondant s'appelle wallet.dat et c'est ce fichier qui doit être conservé et sauvegardé par l'utilisateur, de façon confidentielle. La perte de ce portefeuille électronique entraînerait de façon irréversible la disparition des bitcoins correspondants, qui resteraient éternellement dans la base sans jamais pouvoir changer d'adresse. La cryptographie est utilisée pour permettre l'authentification et la non répudiation décrites plus haut, grâce à la signature des transactions et aux fonctions à sens unique. À aucun moment le système n'assure la confidentialité et le chiffrement des données transmises sur le réseau. Toutes les transactions sont donc en clair, et leur anonymat n'est protégé que par le fait que le logiciel n'utilise aucune donnée personnelle de l'utilisateur. Par conséquent, un utilisateur ne peut trahir son identité que s'il le fait volontairement, si son adresse IP est traçable, ou éventuellement à la suite d'une méticuleuse et complexe étude statistique sur la base de données des transactions. Technologies employées Bitcoin utilise le concept de preuve de travail, initialement imaginé pour résoudre le problème du spam, et implémenté par exemple dans le système Hashcash ; Les algorithmes de hashage sont SHA-256 et RIPEMD-160. Un double hash en SHA-256 est utilisé pour obtenir le hash des blocs et donc la preuve de travail, tandis qu'un SHA-256 suivi d'un RIPEMD-160 est utilisé pour construire les adresses bitcoins ; Les signatures de transactions sont effectuées en utilisant la cryptographie à courbes elliptiques, dite ECDSA. En l'occurrence, la courbe employée est secp256k1 ; Le logiciel originel écrit par Nakamoto utilise Berkeley DB pour la gestion de ses bases de données. Depuis la version 0.8.0, BerkeleyDB n'est plus utilisée que pour le porte-clef. Les transactions et blocs sont eux stockés dans une base LevelDB. Au sein d'un bloc, les transactions sont stockées sous la forme d'un arbre de Merkle ; La validation des transactions fait appel à un langage de script interne conçu par Nakamoto. Ce langage, volontairement minimaliste et non Turing-complet, doit permettre au logiciel de s'adapter aisément à des évolutions ultérieures et permettre des fonctionnalités avancées comme les Smart contract (en). Contrairement à une idée reçue liée à une compréhension erronée du terme « cryptographie », le système Bitcoin, du moins dans sa conception initiale, ne chiffre aucune des données qu'il utilise. La cryptographie est seulement utilisée pour créer des signatures non falsifiables et implanter des fonctions à sens unique. Seul le portefeuille de clefs privées est susceptible d'être chiffré par l'utilisateur, mais ceci est facultatif, relève de sa seule compétence et ne fait pas partie des spécifications du système: la confidentialité peut être à la charge du système d'exploitation ou d'un logiciel de chiffrement adapté, comme pour n'importe quel autre fichier. Format d'une adresse Bitcoin Une adresse Bitcoin est fabriquée à partir du RIPEMD-160 du SHA-256 de la clef publique que l'adresse identifie. Il existe donc un maximum de 2160 adresses Bitcoin possibles, soit environ 1048 (à titre de comparaison il y a environ 1047 molécules d'eau sur Terre[41]). Une adresse Bitcoin possède un préfixe identifiant le numéro de version (0 par défaut) et une somme de contrôle de quatre octets. En tout, une adresse Bitcoin occupe donc 25 octets. Une adresse est représentée au format ASCII grâce à un codage dédié sur 58 caractères alphanumériques : les chiffres et les lettres majuscules et minuscules, à l'exception des lettres et chiffres l, I, 0 et O, que Nakamoto a exclus car ces lettres se ressemblent dans certaines fontes. Voici un exemple d'adresse Bitcoin (il s'agit ici de la toute première adresse à avoir reçu des bitcoins) : 1A1zP1eP5QGefi2DMPTfTL5SLmv7DivfNa[42] Une adresse Bitcoin est la seule information nécessaire pour recevoir des bitcoins. Il n'est pas nécessaire d'exécuter le logiciel Bitcoin pour la réception, il suffit, en effet, de communiquer une adresse et seul le payeur envoie la transaction complète au reste du réseau. Principes économiques La notion invoquée par cet article est trop technique ou pas assez détaillée. Il serait bien de la préciser au moyen d’un lien wiki ou d’une note. Pour plus de renseignements, consultez Aide:Wikification et Aide:note. Agrégat monétaire fixe Nombre de bitcoin au cours du temps et projection. D'un point de vue monétaire, le bitcoin se distingue des autres monnaies (hors métaux précieux) par le fait majeur que l'agrégat monétaire n'est pas conçu pour s'adapter à la production de richesse. Les bitcoins sont émis lentement et régulièrement, de façon dégressive, jusqu'à atteindre un montant maximal de 21 millions dans quelques décennies. Toutes les monnaies nationales connaissent une inflation, de faible à forte selon les politiques menées par leur banque centrale. À l'inverse, la monnaie Bitcoin est susceptible de finir par connaître la déflation, car la quantité de bitcoins engendrés est connue à l'avance dans le logiciel, à savoir 21 millions. De plus, les bitcoins perdus par les utilisateurs ne seront jamais remplacés. C'est pourquoi le projet Bitcoin est vu par la communauté de ses créateurs comme une expérience originale en termes économiques, constituant une sorte de mise à l'épreuve des thèses monétaires de l'école autrichienne d'économie. Son succès ou son échec est difficile à prévoir. Le montant total, ainsi que le taux annuel d'émission, sont inscrits explicitement dans le code informatique du logiciel, selon les principes énoncés ci-après. Ce logiciel prévoit l'émission de monnaie d'après une règle mathématique (de type série géométrique). Pour simplifier : 50 BTC sont émis toutes les 10 minutes pendant les 4 premières années du système. Ensuite, le montant est divisé par 2 pour passer à 25 BTC pendant les 4 années suivantes et ainsi de suite, jusqu'à atteindre la plus petite subdivision et donc le nombre maximum de bitcoins aux alentours de 2140[43]. Dans le code source, la fonction suivante implémente le calcul de la rétribution : int64 static GetBlockValue(int nHeight, int64 nFees) { int64 nSubsidy = 50 * COIN; // Subsidy is cut in half every 210000 blocks, which will occur approximately every 4 years nSubsidy >>= (nHeight / 210000); return nSubsidy + nFees; } En C++, l'opérateur >> est l'opérateur binaire de décalage vers la droite. Il est équivalent à une division par une puissance de deux. L'opérateur >>= est l'opérateur d'affectation équivalent. En somme, comme expliqué en commentaire, la variable nSubsidy est divisée par deux à chaque tranche de 210 000 blocs. La série géométrique de raison 1/2 ayant une somme de 2, \sum_{n=0}^{\infty} \left(\frac{1}{2}\right)^n = 2 un rapide calcul montre alors qu'un maximum de 21 millions de bitcoins sera émis au total. Il faut noter que les 10 minutes et 4 ans sont des moyennes statistiques obtenues en ajustant la difficulté de la preuve de calcul requise pour la validation d'un bloc. Les valeurs réelles peuvent varier sensiblement, mais de façon prédictible. La variable COIN du programme C++ est le nombre maximum de subdivisions d'un bitcoin. Elle est définie ailleurs dans le code et vaut cent millions. Ainsi, nSubsidy deviendra nul lorsque (50 * COIN) / 2^n < 1, c'est-à-dire après n = log(5e9) / log(2) = 33 divisions, soit environ 4 × n = 132 ans. Transaction Une transaction correspond à l'envoi d'une certaine somme d'une adresse vers une autre adresse. Une transaction est prise en compte instantanément par le système, et est confirmée une première fois au bout de 10 minutes environ. Chaque nouvelle confirmation renforce un peu plus la validité de la transaction dans le registre des transactions. Frais La question des frais de transaction n'est pas simple car aucun montant ou taux n'est écrit dans le logiciel. Ils sont essentiellement facultatifs et proposés par le payeur. En substance, une transaction n'est incluse dans la chaîne que lorsque le montant proposé (qui est souvent en fait nul) est accepté par un validateur de bloc. Les raisons d'être d'un tel système sont expliquées ci-après. Un ordinateur qui cherche à valider un bloc et ainsi acquérir la rétribution correspondante est supposé ajouter à ce bloc les transactions qui circulent sur le réseau et dont il a connaissance. Cependant rien ne l'y oblige. Il est tout à fait possible d'exécuter une version du logiciel qui chercherait à valider des blocs sans y inclure aucune transaction. Si un tel comportement devait se généraliser, ou plus précisément si la moitié de la puissance de calcul du réseau était utilisée pour faire tourner une telle modification du logiciel, alors le réseau se congestionnerait et le fonctionnement du système serait compromis. Il s'agit de l'attaque dite des 50 %, qui constitue la seule vulnérabilité reconnue par Satoshi Nakamoto, mentionnée dès l'origine du projet. A priori, un utilisateur coopératif fera tourner la version du logiciel incluant dans le bloc toutes les transactions reçues et valides durant la recherche de la preuve de calcul, mais pour dissuader des programmeurs désireux d'augmenter leur puissance en ignorant les transactions, il est possible de concéder une part de la transaction au validateur du bloc, en supplément de la rétribution usuelle. Le montant concédé est laissé à l'appréciation de l'émetteur de la transaction. Donc pour qu'une transaction soit incluse dans la chaîne, il faut qu'elle le soit par un utilisateur jugeant que le montant des frais concédés est suffisant. Cette part des transactions vise aussi à se substituer à la diminution du montant des rétributions qui se produit tous les quatre ans. En pratique, une transaction ne concédant aucun frais finit toujours par être incluse dans la chaîne, mais cela peut parfois prendre du temps. Un utilisateur qui souhaiterait que sa transaction soit rapidement incluse dans la chaîne doit concéder un montant qu'il jugera suffisant pour inciter quelqu'un à inclure sa transaction dès que possible. Enfin, il faut noter que toutes les considérations qui précèdent portent uniquement sur l'inclusion d'une transaction dans la chaîne. Lorsqu'une transaction ne comporte aucun frais, elle peut mettre un temps assez long pour être incluse, mais elle n'en demeure pas moins publique, puisque tout nœud du réseau reçoit une copie de toutes les transactions en attente de validation. Ainsi, le destinataire d'une transaction peut très bien accepter celle-ci dès lors qu'il voit qu'elle circule sur le réseau, sous réserve qu'il ne suspecte pas l'émetteur de vouloir tenter un double-paiement, ce qui constitue la seule menace contre laquelle protège l'inclusion dans la chaîne. Sous-unités Chaque bitcoin est divisible jusqu'à la 8e décimale, c'est-à-dire en sous-unités de 0,00000001 bitcoin [44]. Pour représenter des sommes inférieures au bitcoin, les préfixes du système international d'unités peuvent être utilisés. On peut donc parler de centibitcoin, millibitcoin, microbitcoin, etc. Il n'existe pas de préfixe pour désigner la plus petite subdivision, en l'occurrence le cent millionième (10−8) ou 10 nano. On compte, parmi les dénominations non officielles : le Satoshi, le decananobitcoin, le centimicrobitcoin, le bitcoinium, etc. Bourses d'échange et vendeurs de bitcoins Les bitcoins peuvent être échangés contre d'autres monnaies (USD, EUR…) sur différentes bourses d'échange sur internet en effectuant des transferts via virement bancaires. Il n'est pas possible actuellement de payer par des moyens grand public comme les cartes de débit/crédit ou le système Paypal, pour des raisons de sécurité. En effet, dans certains pays, il est relativement facile d'annuler une transaction réalisée par carte bancaire, alors qu'une transaction en bitcoin est définitive. Les échangeurs ne souhaitent donc pas accepter les paiements par carte bancaire. En outre, Paypal interdit l'utilisation de son service pour des transactions impliquant des bitcoins[45]. Toutefois, des sites qui se sont spécialisés dans la vente de bitcoins permettent à leurs clients d'utiliser des moyens de paiement alternatifs tel que cartes prépayées, portefeuilles électroniques ou espèces. Les comptes Paypal (vérifiés) et les cartes bancaires (avec vérification 3D Secure) sont également acceptés sous réserve de vérifications KYC[46]. Courtage Le monde financier s'est adapté au changement que représente le bitcoin et certains courtiers offrent désormais la possibilité de coter le bitcoin. En passant par des intermédiaires financiers établis, les transactions sont plus sécurisées sachant que ces opérateurs sont soumis à des règles strictes de régulation. Le marché sur CFD est un produit réservé aux investisseurs avertis. Taux de change Le bitcoin s'échange contre des euros sur une dizaine de plates-formes, la plus importante en volume étant Mt.Gox. L'habitude avait été prise de considérer le cours sur Mt.Gox comme représentatif. À la suite des problèmes rencontrés par cette plate-forme, les utilisateurs s'en détournent, ce qui provoque une chute brutale du cours sur Mt.Gox, qui n’affecte pas ou peu les cours observés sur les autres plates-formes. Date cours en euros sur la plateforme Mt.Gox[47] cours en euros sur les autres plateformes[48] 7 février 2011 4,15 € 9 août 2011 5,36 € 25 novembre 2011 1,83 € 10 décembre 2011 2,30 € 25 janvier 2012 4,34 € 3 août 2012 8,51 € 15 janvier 2013 10,97 € 21 mars 2013 50,78 € 3 avril 2013 109,91 € 9 avril 2013 200,00 € 13 avril 2013 66,00 € 24 avril 2013 109,79 € 19 juillet 2013 69,28 € 22 octobre 2013 146,00 € 8 novembre 2013 259,00 € 15 novembre 2013 331,34 € 18 novembre 2013 547,00 € 4 décembre 2013 860,00 € 8 décembre 2013 498,00 € 12 décembre 2013 659,17 € 18 décembre 2013 355,00 € 3 janvier 2014 640,00 € 560 à 600 € 5 février 2014 700,00 € 580 à 600 € 20 février 2014 73,00 € 390 à 420 € 12 octobre 2014 € 280 à 300 € Un investissement de 1 000 € le 7 février 2011 (soit 241 BTC) valait plus de 207 000 € le 4 décembre 2013. Le cours a aussi connu une augmentation de plus de 400 % entre les mois de janvier et de mars 2013[49], avant de se corriger sévèrement le 10 avril, à la suite d'une défaillance du site d'échange Mt.Gox et de probables ventes paniques. Le cours est alors retombé au niveau du mois précédent, aux alentours de 50 USD. Entre le 4 et le 5 décembre 2013, à la suite d'une mise en garde de la Banque populaire de Chine et de la Banque de France, le cours perd près de 35 % en 24 heures[50]. Le 19 février 2014, le cours du bitcoin s'effondre à la suite de la disparition annoncée de bitcoins sur Mt.Gox. Sur cette plate-forme d'échange, le bitcoin passe de 185 €, le 18 février, à 73 € 24 heures plus tard, alors qu'il reste voisin de 400 € sur les autres plates-formes. Mt.Gox se déclare en faillite le 28 février 2014[51]. Le 1er mai 2014, un groupe d'investisseurs du nom de Sunlot Holdings se propose de racheter le site pour un bitcoin symbolique[52]. L'effondrement du cours du bitcoin a continué début 2015. "Le cours moyen en janvier 2015 a été presque tout le temps inférieur à 250 dollars" signale le Financial Times du 4 février 2015 qui rappelle, citant une étude de Jeffrey Robinson, que moins de 1% des transactions concernent des achats de biens. Au total la perte de valeur entre le plus haut et aujourd'hui est de 80% environ éliminant la vocation du bitcoin comme monnaie de réserve substitutive parfois alléguée lorsque le cours était très haut. Le très faible taux d'utilisation comme moyen de paiement de transactions commerciales licites, en fait plus un instrument de spéculation et de contournement des lois qu'une monnaie de plein exercice. Cadre juridique Se pose, d'une part, la question de la nature juridique du bitcoin, qui n'est pas une question uniformément tranchée ; et, d'autre part, celles des réponses juridiques à proposer, en fonction de la nature juridique retenue, des outils réglementaires existants et des objectifs économiques recherchés. La dimension internationale du bitcoin, en regard du caractère régional des cadres juridiques (Union européenne, USA, Chine, notamment), empêche toute réponse juridique globale, à ce stade du Droit. Pour autant, cette diversité stimule les possibilités de réponses juridiques, lesquelles, pour l'heure, ne sont guère fixées, et encore moins convergentes. Europe La Réglementation bancaire et financière européenne est dominante, pour les pays membres de l'Union européenne, dans le secteur de la banque, de la finance ou encore des paiements. L'Autorité Bancaire Européenne a émis une mise en garde aux consommateurs, contre les risques du bitcoin (13 décembre 2013)[53]. Pour cette Autorité, les monnaies virtuelles sont des "représentations virtuelles" de monnaie. Elle amorce ainsi une consultation sur la nécessité (ou non) de les réguler, qui nécessitera d'en produire une définition juridique à l'échelon européen. Elle a également émis le 4 juillet 2014 une recommandation aux institutions bancaires et financières européennes de ne pas utiliser le Bitcoin ou proposer des services autour du Bitcoin. . France La France n'a pas encore fixé avec clarté la nature ni le régime juridique du bitcoin. Pour certains juristes, ce concept n'est pas une monnaie. Pour d'autres, le bitcoin serait "une monnaie, de nature électronique, dépourvue de cours légal"[54]. Pour la CNCCFP, il s'agit d'une "monnaie sans statut légal défini". En ce cas, les règles en vigueur pour la monnaie électronique seraient applicables au bitcoin (articles L. 133-29 et suivants du Code monétaire et financier). Dans les autres cas, le régime juridique serait à inventer, ce qui ne pose certainement pas de difficulté majeure. Aucun texte n'écarte les transactions en bitcoins des obligations fiscales en vigueur, en particulier, en matière d'imposition des bénéfices ou de collecte de la taxe sur la valeur ajoutée. Cette situation a été rappelée par l'Administration fiscale, le 11 juillet 2014[55]. La Banque de France a, d'abord, mis en garde contre les risques du bitcoin[56]. L'intermédiation des bitcoins par une entreprise nécessite, au préalable, un agrément en tant que prestataire de services de paiements (recommandation 2014-P-01 de l'ACPR). États-Unis Le rapport parlementaire du sénateur Tom Carper (3 février 2014) dresse un premier panorama des enjeux juridiques du bitcoin[57]. Le rapport conclut à l'intérêt économique du bitcoin, et à la nécessité d'en réguler le développement, afin d'en contenir les risques spécifiques. Il n'offre pas davantage de définition juridique ferme du bitcoin. Chine Risques et critiques Dès l'origine, Bitcoin a fait l'objet de critiques à l'encontre d'aspects aussi bien techniques qu'économiques ou même politiques. Nombre de ces critiques ne sont pas nécessairement propres à Bitcoin, et pourraient être adressées à d'autres systèmes de paiement ayant des caractéristiques similaires (anonymat pour le cash, montant fixe pour l'or, etc.). Les risques les plus souvent mentionnés pour les utilisateurs de Bitcoin sont les suivants : risque lié à l'irréversibilité des transactions, essentiellement liée à l'anonymat, même relatif, du système ; risques opérationnels liés au logiciel et à l'environnement informatique (fichier wallet mal protégé, bande passante requise pour charger les blocs, possibilité d'attaques de déni de service…). risque de change par rapport aux monnaies fiduciaires. Pour convertir le bitcoin, il est obligatoire de passer par une plateforme d'échange. Plateformes qui sont opérées par des entreprises privées et donc vulnérables aux défaillances, voire la faillite comme cela est arrivé à Mt.Gox. De plus, sa relative jeunesse l'expose à de fortes variations de son cours ; risque technologique : il est souvent avancé que le réseau Bitcoin ne pourrait pas monter en puissance pour traiter toutes les transactions en mode pair-à-pair. La croissance exponentielle de la taille de la base de données deviendrait ingérable. Cependant, il faut noter que, pour économiser de l'espace disque, cette base est stockée à l'aide d'un arbre de Merkle qui pourra être « élagué » au fil du temps. D'autre part, si les nœuds du réseau peinent à suivre l'augmentation de la taille de la base de données, des « super-nœuds » Bitcoin sont déjà envisagés, comparables aux processeurs de paiement qu'on trouve sur les réseaux bancaires actuels[réf. nécessaire]. On peut noter aussi que, la loi de Moore aidant, il est probable que la puissance de calcul et de stockage mémoire nécessaire des ordinateurs personnels continue d'être suffisante. D'autres critiques[58] portent sur le concept même d'une telle monnaie, en comparaison avec les monnaies étatiques ou l'étalon-or : Le concept de Bitcoin favoriserait les premiers acquéreurs de la monnaie (« early adopters »). Cette allégation est confirmée par certaines études montrant que répartition de la richesse dans Bitcoin est très inégalitaire[59]. Il est régulièrement évoqué que Bitcoin peut être assimilé à un schéma de Ponzi[60]. Même si l'instigateur est difficile à déterminer, certains pensent que le système éclatera quand le nombre de nouveaux arrivants diminuera[61]. Lorsque le cours monte, Bitcoin est aussi parfois comparé à la tulipomanie[62]. Charles Stross[63] et Paul Krugman[64] ont pris positions contre Bitcoin. Certaines banques centrales (BCE, Banque de France, Banque de Chine) ont lancé des mises en garde sur l'usage du bitcoin[65] insistant sur son caractère hautement spéculatif, sur les risques juridiques qu'il engendre du fait de son statut de monnaie non régulée et sur son utilisation possible à des fins criminelles (blanchiment, financement du terrorisme). L'Autorité bancaire européenne (ABE) a également émis une mise en garde en décembre 2013 contre le manque de protection du consommateur par l'utilisation du moyen de paiement qu'est le bitcoin[66]. Toutefois, d'autres institutions tiennent un discours plus nuancé voire opposé. Ainsi, les gouvernements allemand et américain considèrent cette monnaie avec une certaine bienveillance et Ben Bernanke, ex-président de la FED, qualifiait le bitcoin de monnaie qui a du « potentiel »[67]. Paiement électronique décentralisé en monnaie chiffrée Cette section doit être recyclée. Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires. Discutez des points à améliorer en page de discussion. La plupart des systèmes monétaires non métalliques historiques sont basés sur la confiance accordée à un intermédiaire. Le billet fut le premier mode de paiement basé sur un titre représentatif d'une obligation pour l'émetteur de le convertir à première demande dans les monnaies métalliques reconnues. La Banque d'Amsterdam, créateur du concept recevait toutes les pièces métalliques et les convertissait en billets, plus faciles à stocker, à transporter et à manier. Le succès du billet sera dû à sa facilité d'usage et à la confiance dans l'émetteur dans le cadre d'une économie commerciale néerlandaise florissante. La monnaie actuelle est composée de monnaie de dépôt (une ligne électronique dans un fichier informatique bancaire) et de monnaie banque centrale (pour l'essentiel des billets, ou la ligne de dépôt des banques dans les comptes de l'institut d'émission). Le système est fondé sur la croyance (confiance) que la banque restituera la monnaie de dépôt sous forme de monnaie banque centrale à tout moment et que sa ligne électronique comptable justifiera des transferts en paiement à d'autres organismes. Le problème : les banques font payer cher leurs services ; les États leur ont imposé des règles de publicité importantes ; la conversion en monnaie banque centrale est freinée par des moyens techniques (l'obligation de passer par le GAB) ou règlementaires (l'impossibilité de vider un compte autrement que dans un autre compte par virement ; limitation de la quantité de monnaie banque centrale transportable, etc.). Les États et les banques privées règlent l'émission de monnaie en fonction de leurs stratégies propres parfois sans se soucier réellement des déposants (comme on l'a vu à Chypre en mars 2013). La généralisation d'Internet a vu se développer de nombreux systèmes d'échanges décentralisés permettant de se libérer des contraintes légales. Le cas le plus connu est celui des films et des morceaux de musiques. Si un site permet de connaître les internautes disposant de titres qu'ils sont prêts à échanger, l'échange lui-même peut se faire de façon privative (sans passer par un intermédiaire), d'un ordinateur à un autre (« peer to peer », en jargon informatique anglo-saxon). Le droit qui s'applique est un droit privé entre deux personnes consentantes. La question s'est donc rapidement posée de savoir comment bâtir un système de paiement qui serait fondé là aussi sur un accord entre deux parties sans « intermédiaires de confiance » (comme c'est le cas dans les paiements par carte bancaire ou par système spécialisé comme PayPal). La difficulté d'un système décentralisé est de reconnaître les différents usagers légitimes de façon fiable et de savoir la quantité de monnaie qu'ils possèdent légitimement. S'il n'existe pas d'annuaire central ni d'intermédiaire qui tient la position des comptes de chacun, comment faire ? Les deux concepts clés à mettre en œuvre sont l'authentification et la non-répudiation, or la cryptologie permet de les implanter. Il faut en effet que le protocole puisse affirmer en décodant un identifiant qu'il est bien légitime, c'est-à-dire que son auteur est bien celui qu'il prétend être et que cet auteur ne remettra pas en cause le contrat qu'il vient de signer. Il faut d'autre part qu'il soit à même de décoder de façon tout aussi légitime le montant du versement. Ce code doit être inviolable sinon ni l'authentification, ni la non répudiation ne sont garantis. Dans la pratique, la monnaie est une ligne chiffrée contenant tout ce qu'il faut pour que le logiciel authentifie les usagers, puisse connaître le montant de monnaie chiffrée disponible et sache que l'engagement de versement ne pourra pas être révoqué. L'étude détaillée des systèmes proposés suppose des connaissances pointues en cryptologie. La ligne chiffrée contenant la monnaie électronique peut être stockée sous forme de ligne dans un fichier informatique sur n'importe quel support. On peut même la recopier sur un papier. C'est le fait de saisir cette ligne dans les programmes de paiement qui ouvrira la possibilité d'entrer en relation avec des tiers et de payer. Si vous communiquez cette ligne à quelqu'un d'autre il pourra l'utiliser à sa guise. Si vous la perdez, vous avez perdu vos fonds électroniques. Une question fondamentale est celle de la gestion de la file d'attente des ordres de paiements qui doit éviter, grâce à un traitement chronologique sécurisé, les doubles paiements (une même ligne utilisée dans deux transactions en même temps). Dans un système décentralisé, il n'y a pas de machine centrale faisant ce travail. Il faut donc regrouper les transactions « potentielles » et les exécuter par bloc sur une machine située sur le réseau. Plusieurs techniques de gestion par bloc et de répartition « nodale » de l'exécution sont possibles. Une fois ces questions résolues, il faut définir le nom de l'unité de compte, établir une règle d'émission et fixer son mode de conversion avec les autres monnaies disponibles. Le principe de base est que l'achat d'unités de compte chiffrées en monnaie usuelle se fera sur une bourse, c'est-à-dire une place où l'on confronte les demandes et les offres. Le cours de l'unité de compte chiffrée va donc varier d'heure en heure (ou moins ou plus selon la plate-forme de cotation). Les achats pourront se faire soit par carte de paiement si on passe par Internet soit en monnaie banques centrales s'il existe des intermédiaires prêts à recevoir ces fonds et les convertir pour vous en unités de compte chiffrées. Quel est l'intérêt d'un tel système ? le coût de transaction est très faible puisque c'est celui d'une connexion internet. Ceci n'est vrai que pour la transaction en unité de compte chiffrée. La conversion en monnaie banque centrale ou monnaie de banque a un coût qui peut être important ; les transactions sont anonymes. On peut en toute discrétion envoyer de l'argent à un tiers en paiement d'un achat de produit ou de services ; tout est confidentiel. Le vendeur ne connaît pas l'acheteur. On évite les différents « Tracfin » ; il est possible de sauter les barrières des zones monétaires officielles. Un achat de monnaie électronique peut se faire dans un pays et sa vente dans un autre ; la valeur de la monnaie ne dépend plus de la politique des instituts d'émission (FED, BCE…). Conformément à la philosophie de liberté des communautés du logiciel libre et des systèmes décentralisés, on élimine Big Brother et on étend son champ de liberté. Les dangers théoriques sont assez clairs : système de paiements de produits illicites ; recyclage d'argent sale ; violation des règles nationales ; cours erratiques de l'unité de compte ; viol du système de chiffrement ; viol de l'annuaire ; risques légaux, blocage des bourses de change ; bulle de cours sur les bourses de devises ; manque de fournisseurs acceptant le système et réduisant le champ d'usage de la monnaie ; manque de clients. Le système Bitcoin de monnaie chiffrée décentralisée a réussi à s'implanter, à faire parler de lui de façon internationale et à durer malgré plusieurs crises (explosion de la bulle des cours en 2010, faillite de bourse d'échange). Il a commencé à intéresser certaines banques et à préoccuper les autorités monétaires officielles lorsque les cours sont montés au dessus de 1000 Dollars. L'effondrement récent des cours du Bitcoin a rendu la question moins pressante. Il est à noter que le mécanisme de gestion pair à pair d'un fichier de transactions cryptées sur des noeuds internet peut être utilisé à d'autres fins que la conservation authentifiée d'une valeur associée à un compte et son transfert total ou partiel vers un autre compte. On peut suivre par exemple les échanges successifs portant sur un diamant, un tableau, une maison et même des droits à polluer. La technologie sous-jacente aurait alors une valeur spécifique indépendamment du système de paiement proprement dit. Cette généralisation fait apparaître un des coûts cachés du système : les "mineurs" qui permettent de mettre à jour le fichier des transactions sont dans le cas du Bitcoin attirés par la rémunération prévue dans le système : une allocation en Bitcoins. Comment rémunérer les mineurs s'il ne s'agit plus véhiculer des valeurs échangeables en monnaies officielles ? Il n'est pas certain que pour des petits volumes un "intermédiaire de confiance" ne soit pas une solution plus économique."]
Le 3e mot suffisait xD Je connais
 
D

deleted501809

Personnellement j'en ai deux:
  • Un comme mediacenter avec Kodi (que je vais d'ailleurs échanger pour un RPI 2).
  • Un autre pour la bidouille en tout genre.
 
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Post Malone

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Je pense pas que tu connait tout ce texte par coeur :d:

PS : De base je voulait le mettre dans un spoiler mais il y avait trop de texte donc le spoiler apparaiser pas X)
Non, je sais juste ce que c'est les bitocins...

Enfaite cest un ordi le bordel ? mais cmt tu voit lecran ?
HDMI.
Personnellement j'en ai deux:
  • Un comme medicenter avec Kodi (que je vais d'ailleurs échanger pour un RPI 2).
  • Un autre pour la bidouille en tout genre.
C'est quoi un medicenter ?
Et le truc fait cb de RAM ? et lprocesseur ?
Espere meme pas faire tourner photoshop dessus...
Tu veux miner du BTC avec un ordi aussi faible ?:mdr:
Mias ca veut dire quoi miner du BTC ?
 
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