[Creepypasta] Les St-Martins

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

Regner

Ne te décourage pas
Premium
Inscription
10 Septembre 2013
Messages
1 487
Réactions
390
Points
7 724
Coucou, j'ai écris une creepypasta (En gros c'est un récit censé être effrayant, la plupart du temps c'est des légendes urbaines ou inspirés de faits réels, la c'est pure invention ^^ )
alors je la partage avec vous 8D
Voila voila

//

Du temps que j'étais plus jeune, j'étais scout. Cette soirée là, nous devions faire du porte-à-porte pour vendre divers objets pour renflouer nos caisses. Mon partenaire désigné étant malade, j'ai du le faire seul.
Les premières maisons se déroulèrent normalement, j'avais même réussi à vendre des chocolats à un père de famille. Ce n'est qu'arrivé à une certaine maison que tout se gâta. Il était environ 18h, il faisait déjà assez sombre, mais cette maison, dégageait quelque chose d'encore plus sombre, comme si les rayons du soleil ne l'atteignaient pas. Il y avait un grand portail avant de pénétrer dans un jardin dont une allée donnait sur la maison. Sur le mur qui soutenait le portail, il y avait une petite pancarte en bois, noircie. A cause du temps sans doute. Elle indiquait "St-Martins". A l'époque déjà, j'hésitais à sonner, mais je l'ai fait. Ma plus grande erreur sans doute. Le portail s'ouvrit, comme pour me dire d'entrer, ce que je fis.
Au fur et à mesure que j'avançais dans l'allée, j'avais l'impression que l'obscurité grandissait. Je me sentais épié, comme si un millier de yeux étaient posés sur ma petite personne. Simple tour de mon imagination m'avais-je dit. J'arrivais près de la porte, j'allais toquer, quand un chat s'enfuit, sortant de nulle part, passant entre mes jambes, et franchissant à toute allure le portail ouvert. J'aurais du prendre cela pour avertissement, mais je n'en ai rien fait. Avant que je puisse poser ne serait-ce qu'un millimètre de la peau de ma main sur le battant de la porte, elle s'ouvrit. Une femme, d'environ une quarantaine d'année et arborant un grand sourire se tenait devant moi. De quoi avais-je eu peur ? Je lui fis mon discours habituel pour vendre mes produits, elle m'intima de rentrer. Ma seconde erreur. A peine eu-je posé un pied à l'intérieur de la maison, que quelque chose me frappa. Elle était en bois, comme celui de la pancarte, noircie. Était-ce un effet de style ? Cela n'avait pas vraiment d'importance. Elle me conduit au salon et me montra le fauteuil, je m'assis. Une seconde chose me frappa : l'odeur. Oui, une odeur dérangeante régnait, sans que je puis l'identifier. Mme St-Martins était partie faire du thé, j'en profita pour observer le salon. Diverses photos étaient accrochées au mur, la montrant avec plusieurs personnes dans cette même maison, ses enfants et sa famille sûrement. Mais quelque chose clochait, là non plus sans que je puisse dire quoi.
Elle arriva avec un plateau sur lequel était posé cinq tasses de thé. Cinq ?
- Madame.. commençais-je Je vous remercie de votre bienveillance, mais pourquoi avoir fait autant de tasses ?
Elle ne me répondit pas d'abord. Elle regarda les tasses. Son expression se figea, dans une colère brûlante, je trembla de peur, elle releva la tête, allait-elle me tuer ? Non, quand elle la releva, elle affichait son sourire qu'elle m'avait offert. Avais-je des hallucinations ?
- Il y a des choses qui ne s'expliquent pas petit.. Bon, dans quel chambre veux-tu passer la nuit ?
Avais-je bien entendu ? Dans quelle chambre je voulais dormir ?
- Pardon ?
Elle m'avait fixé, droit dans les yeux. Son regard pénétrait en moi, il me sondait, je ne pu m'empêcher de détourner les yeux pour regarder ma tasse de thé. Je devais partir d'ici, elle devait être devenue folle avec l'âge, elle n'allait rien m'acheter, et je n'allais pas dormir ici.
- Il se fait tard, je vais y aller.
Elle s'était levée à ces mots, j'avais d'abord cru qu'elle allait me conduire à l'entrée, j'étais bien naïf, elle me saisit violemment mon poignet. Elle avait de la force.
- Lachez-moi ! criais-je
Ses yeux sortaient presque de son visage, elle me fixait avec démence
- C'est mon thé qui n'est pas bon, c'est ça ? Tu vas rester ici. avait-elle vociféré
Une peur violente m'avait saisie, je me dégagea d'un coup de pied, et je couru vers la porte d'entrée. Un homme et une femme me barrait la route. Les deux personnes que j'avais vu sur la photo.
- Reste ici. Avec nous. Dirent-ils en coeur.
Etait-ce un rêve ?
Je fis demi-tour et traversa les couloirs de la maison un peu au hasard. La porte qui menait au jardin ! Je m'en approchais de plus en plus quand un vieux me barra la route
- Reste avec nous. Me dit-il
J'allais faire demi tour, quand une cinquième personne arriva, suivie des 3 autres.
- Reste avec nous. scandèrent-ils à l'unisson
J'hurlais. De tout mon coeur, de tout mes poumons, j'hurlais. Je ferma les yeux, des larmes coulèrent. Je devais partir, je devais partir, je devais partir.
Je couru vers le vieux, et me jeta de toute mes forces sur lui, il tituba, je passa par la porte du jardin, fit le tour de la maison en courant aussi vite que les limites humaines le pouvaient, et traversa le portail. Je continuais de courir, je ne m'arrêtais plus, il fallait que je m'éloigne de cette maison le plus possible. Dans ma course, je percuta un homme. Un agent de police qui faisait sa ronde
- Qu'est-ce qu'il y a petit, tu m'as l'air bien paniqué.
J'étais trop effrayé pour articuler une phrase correcte, je ne pu prononcer qu'un mot. Un nom.
- Les St-Martins.
L'agent me dévisagea. Il paraissait surpris.
- Les St-Martins ne sont plus petits, qu'est-ce que tu me racontes ? Ils sont morts quand leur maison a brûle, elle les a emmené avec elle. Tragique événement.
C'est alors que je compris, je compris ce qui me dérangeait depuis le début. Ce que je sentais, c'était l'odeur du souffre, et la chose qui clochait sur les photos, c'était la couleur du bois, beige au lieu de celle noircie qu'il y avait. Les St-Martins étaient morts depuis le début.
 
Dernière édition:

Karrio SEC

Rédacteur
Rédacteur
Inscription
26 Janvier 2014
Messages
2 331
Réactions
2 159
Points
19 961
Coucou, j'ai écris une creepypasta
alors je la partage avec vous 8D
Voila voila

//

Du temps que j'étais plus jeune, j'étais scout. Cette soirée là, nous devions faire du porte-à-porte pour vendre divers objets pour renflouer nos caisses. Mon partenaire désigné étant malade, j'ai du le faire seul.
Les premières maisons se déroulèrent normalement, j'avais même réussi à vendre des chocolats à un père de famille. Ce n'est qu'arrivé à une certaine maison que tout se gâta. Il était environ 18h, il faisait déjà assez sombre, mais cette maison, dégageait quelque chose d'encore plus sombre, comme si les rayons du soleil ne l'atteignaient pas. Il y avait un grand portail avant de pénétrer dans un jardin dont une allée donnait sur la maison. Sur le mur qui soutenait le portail, il y avait une petite pancarte en bois, noircie. A cause du temps sans doute. Elle indiquait "St-Martins". A l'époque déjà, j'hésitais à sonner, mais je l'ai fait. Ma plus grande erreur sans doute. Le portail s'ouvrit, comme pour me dire d'entrer, ce que je fis.
Au fur et à mesure que j'avançais dans l'allée, j'avais l'impression que l'obscurité grandissait. Je me sentais épié, comme si un millier de yeux étaient posés sur ma petite personne. Simple tour de mon imagination m'avais-je dit. J'arrivais près de la porte, j'allais toquer, quand un chat s'enfuit, sortant de nulle part, passant entre mes jambes, et franchissant à toute allure le portail ouvert. J'aurais du prendre cela pour avertissement, mais je n'en ai rien fait. Avant que je puisse poser ne serait-ce qu'un millimètre de la peau de ma main sur le battant de la porte, elle s'ouvrit. Une femme, d'environ une quarantaine d'année et arborant un grand sourire se tenait devant moi. De quoi avais-je eu peur ? Je lui fis mon discours habituel pour vendre mes produits, elle m'intima de rentrer. Ma seconde erreur. A peine eu-je posé un pied à l'intérieur de la maison, que quelque chose me frappa. Elle était en bois, comme celui de la pancarte, noircie. Était-ce un effet de style ? Cela n'avait pas vraiment d'importance. Elle me conduit au salon et me montra le fauteuil, je m'assis. Une seconde chose me frappa : l'odeur. Oui, une odeur dérangeante régnait, sans que je puis l'identifier. Mme St-Martins était partie faire du thé, j'en profita pour observer le salon. Diverses photos étaient accrochées au mur, la montrant avec plusieurs personnes dans cette même maison, ses enfants et sa famille sûrement. Mais quelque chose clochait, là non plus sans que je puisse dire quoi.
Elle arriva avec un plateau sur lequel était posé cinq tasses de thé. Cinq ?
- Madame.. commençais-je Je vous remercie de votre bienveillance, mais pourquoi avoir fait autant de tasses ?
Elle ne me répondit pas d'abord. Elle regarda les tasses. Son expression se figea, dans une colère brûlante, je trembla de peur, elle releva la tête, allait-elle me tuer ? Non, quand elle la releva, elle affichait son sourire qu'elle m'avait offert. Avais-je des hallucinations ?
- Il y a des choses qui ne s'expliquent pas petit.. Bon, dans quel chambre veux-tu passer la nuit ?
Avais-je bien entendu ? Dans quelle chambre je voulais dormir ?
- Pardon ?
Elle m'avait fixé, droit dans les yeux. Son regard pénétrait en moi, il me sondait, je ne pu m'empêcher de détourner les yeux pour regarder ma tasse de thé. Je devais partir d'ici, elle devait être devenue folle avec l'âge, elle n'allait rien m'acheter, et je n'allais pas dormir ici.
- Il se fait tard, je vais y aller.
Elle s'était levée à ces mots, j'avais d'abord cru qu'elle allait me conduire à l'entrée, j'étais bien naïf, elle me saisit violemment mon poignet. Elle avait de la force.
- Lachez-moi ! criais-je
Ses yeux sortaient presque de son visage, elle me fixait avec démence
- C'est mon thé qui n'est pas bon, c'est ça ? Tu vas rester ici. avait-elle vociféré
Une peur violente m'avait saisie, je me dégagea d'un coup de pied, et je couru vers la porte d'entrée. Un homme et une femme me barrait la route. Les deux personnes que j'avais vu sur la photo.
- Reste ici. Avec nous. Dirent-ils en coeur.
Etait-ce un rêve ?
Je fis demi-tour et traversa les couloirs de la maison un peu au hasard. La porte qui menait au jardin ! Je m'en approchais de plus en plus quand un vieux me barra la route
- Reste avec nous. Me dit-il
J'allais faire demi tour, quand une cinquième personne arriva, suivie des 3 autres.
- Reste avec nous. scandèrent-ils à l'unisson
J'hurlais. De tout mon coeur, de tout mes poumons, j'hurlais. Je ferma les yeux, des larmes coulèrent. Je devais partir, je devais partir, je devais partir.
Je couru vers le vieux, et me jeta de toute mes forces sur lui, il tituba, je passa par la porte du jardin, fit le tour de la maison en courant aussi vite que les limites humaines le pouvaient, et traversa le portail. Je continuais de courir, je ne m'arrêtais plus, il fallait que je m'éloigne de cette maison le plus possible. Dans ma course, je percuta un homme. Un agent de police qui faisait sa ronde
- Qu'est-ce qu'il y a petit, tu m'as l'air bien paniqué.
J'étais trop effrayé pour articuler une phrase correcte, je ne pu prononcer qu'un mot. Un nom.
- Les St-Martins.
L'agent me dévisagea. Il paraissait surpris.
- Les St-Martins ne sont plus petits, qu'est-ce que tu me racontes ? Ils sont morts quand leur maison a brûle, elle les a emmené avec elle. Tragique événement.
C'est alors que je compris, je compris ce qui me dérangeait depuis le début. Ce que je sentais, c'était l'odeur du souffre, et la chose qui clochait sur les photos, c'était la couleur du bois, beige au lieu de celle noircie qu'il y avait. Les St-Martins étaient morts depuis le début.
GG j'ai bien flippé pendant que j'ai lu cette creepy pasta, surtout quand mon verre c'est mit a tomber... :pleure:
 

Le ? du ?

Premium
Inscription
29 Juin 2012
Messages
7 184
Réactions
1 437
Points
22 591
Salut, j'ai pas encore commencer a lire mais sa serais cool que tu mette ce qu'est qu'une creepypasta, pour les gens qui connaissent pas au moins sa évite d'aller sur google :p
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Haut