Pharaun
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- 11 Avril 2012
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Bonjour,
Sur ce sujet vous allez trouver des pratiques à adopter sur internet.
Suite à un séminaire de la Cyber-sécurité organisé à mon lycée un article à était écrit, je vous le partage ainsi. (Source à la fin du sujet)
Nous allons voir 5 principaux points :
La base de la sécurité : le mot-de-passe
C-r-a-c-k-e-r un mot de passe est l'attaque la plus simple à réaliser à l'encontre d'un internaute. D'autant que, selon Pascal Lafourcade, avec les 25 mot de passe les plus utilisés, on peut atteindre 70 % des comptes internet. Il faut donc à tout prix éviter les « 123456 », « azerty », « password », « football » ou autres sésames qui viennent facilement à l'esprit. Un bon mot de passe est le plus long possible et combine différents types de caractères spéciaux, chiffres et lettres en minuscule et majuscule. L'universitaire a un bon moyen mémo-technique pour se souvenir des sept règles d'or d'un pass efficace : « Un bon mot de passe ne se prête pas. Il ne se laisse pas traîner. Il ne s'utilise que pour un seul compte. S'il est cassé, il faut en changer. Il faut en changer régulièrement. Il n'est jamais assez sophistiqué. Et enfin, la taille compte. Tout comme un préservatif. »
Pour ceux qui auraient du mal à se souvenir de leur multitude de codes, il existe des gestionnaires de mot de passe qui s'occupent de se rappeler des bonnes combinaisons à la place de l'utilisateur.
Protéger ses e-mails
De nombreuses fraudes et diffusions de virus se réalisent par l’intermédiaire des e-mails. Cliquer sur le lien ou la pièce-jointe d'un message suspect peut faire sombrer un ordinateur dans de bien sombres abysses... ainsi que coûter cher à son propriétaire. « Il ne faut jamais cliquer sur le lien ou la pièce-jointe d'un expéditeur que l'on ne connaît pas », explique Pascal Lafourcade. « De même, aucune organisation sérieuse ne demandera par mail le mot de passe et l'identifiant de son client ».
De plus, le contenu d'un mail est facilement visible pour une personne malveillante qui se donnerait les moyens de fouiner dans les boîtes de son prochain. Rien de tel qu'un logiciel de cryptage, tel que PGP, pour faire en sorte que seul son destinataire pourra voir ce que contient son e-mail. Le même type de logiciel permet aussi de réaliser des « signatures » sur ses courriers électroniques, sortes de sceaux des temps modernes qui certifie l'identité de l'émetteur.
Paiement en ligne : les bons réflexes
Sortir sa carte-bleue est une pratique de plus en plus courante. Mais divulguer ses données bancaires n'est pas anodin. Seule la présence d'un cadenas dans la barre d'adresse et la mention « https » (et pas seulement « http ») devant les « www » certifie que le site est sécurisé. Mathias, Quentin, Pieter, Pierre et Anthony, élèves du lycée Camille-Claudel qui ont organisé le séminaire, connaissent le problème : « Si le site internet ne possède ni le cadenas ni le « https », rien ne prouve que le site est sûr. Il vaut mieux chercher s'il est possible d'acheter le produit ailleurs, sur un site sécurisé. Sinon, il faut faire attention à l'environnement autours de soi quand on paye, par exemple prendre garde aux gens qui pourraient se trouver dans les environs ». Pour ne prendre aucun risque, on peut même voiler sa webcam pour éviter de se faire espionner...
Plus généralement, pour vérifier qu'un site est sécurisé, la présence d'un cadenas et du « https » constituent un indicateur fiable. La présence d'un label CNIL dans les mentions légales d'un site est aussi une preuve de confiance.
Prudence sur les réseaux sociaux
Vous avez diffusé sur Facebook une photo de vous sur la plage alors que vous étiez censé être en congé maladie à Clermont-Ferrand ? Attendez-vous à devoir vous expliquer au travail. Se protéger du regard d'autrui, que ce soit de ses patrons ou de hackers, fait aussi partie de la sécurité sur internet. Les parts de vie privée que chacun révèle sur les réseaux sociaux sont autant de matière pouvant être retourné contre soi.
Afin aussi d'éviter une usurpation d'identité, « mieux vaut se déconnecter systématiquement lorsque l'on va sur un réseau social », expliquent les élèves de Camille-Claudel. De plus, « ll vaut mieux ne jamais donner son mot de passe, même à un ami (on ne sait jamais) et éviter de cocher la case « mémoriser le mot de passe » qui apparaît quand on se connecte ».
Sauvegarder ses données
Un ordinateur qui a subi une attaque n'a souvent pas d'autres alternatives que d'être reformaté. Ce qui implique la perte de données pour le propriétaire. Pour éviter un tel drame, mieux vaut sauvegarder régulièrement ses fichiers importants, soit sur un disque dur externe, soit dans un cloud (un service de stockage qui permet aussi le partage des données).
Source :
J'espère que ce sujet vous aidera dans les jours avenirs.
Sur ce sujet vous allez trouver des pratiques à adopter sur internet.
Suite à un séminaire de la Cyber-sécurité organisé à mon lycée un article à était écrit, je vous le partage ainsi. (Source à la fin du sujet)
Nous allons voir 5 principaux points :
- La base de la sécurité : le mot-de-passe
- Protéger ses e-mails
- Paiement en ligne : les bons réflexes
- Prudence sur les réseaux sociaux
- Sauvegarder ses données
C-r-a-c-k-e-r un mot de passe est l'attaque la plus simple à réaliser à l'encontre d'un internaute. D'autant que, selon Pascal Lafourcade, avec les 25 mot de passe les plus utilisés, on peut atteindre 70 % des comptes internet. Il faut donc à tout prix éviter les « 123456 », « azerty », « password », « football » ou autres sésames qui viennent facilement à l'esprit. Un bon mot de passe est le plus long possible et combine différents types de caractères spéciaux, chiffres et lettres en minuscule et majuscule. L'universitaire a un bon moyen mémo-technique pour se souvenir des sept règles d'or d'un pass efficace : « Un bon mot de passe ne se prête pas. Il ne se laisse pas traîner. Il ne s'utilise que pour un seul compte. S'il est cassé, il faut en changer. Il faut en changer régulièrement. Il n'est jamais assez sophistiqué. Et enfin, la taille compte. Tout comme un préservatif. »
Pour ceux qui auraient du mal à se souvenir de leur multitude de codes, il existe des gestionnaires de mot de passe qui s'occupent de se rappeler des bonnes combinaisons à la place de l'utilisateur.
Protéger ses e-mails
De nombreuses fraudes et diffusions de virus se réalisent par l’intermédiaire des e-mails. Cliquer sur le lien ou la pièce-jointe d'un message suspect peut faire sombrer un ordinateur dans de bien sombres abysses... ainsi que coûter cher à son propriétaire. « Il ne faut jamais cliquer sur le lien ou la pièce-jointe d'un expéditeur que l'on ne connaît pas », explique Pascal Lafourcade. « De même, aucune organisation sérieuse ne demandera par mail le mot de passe et l'identifiant de son client ».
De plus, le contenu d'un mail est facilement visible pour une personne malveillante qui se donnerait les moyens de fouiner dans les boîtes de son prochain. Rien de tel qu'un logiciel de cryptage, tel que PGP, pour faire en sorte que seul son destinataire pourra voir ce que contient son e-mail. Le même type de logiciel permet aussi de réaliser des « signatures » sur ses courriers électroniques, sortes de sceaux des temps modernes qui certifie l'identité de l'émetteur.
Paiement en ligne : les bons réflexes
Sortir sa carte-bleue est une pratique de plus en plus courante. Mais divulguer ses données bancaires n'est pas anodin. Seule la présence d'un cadenas dans la barre d'adresse et la mention « https » (et pas seulement « http ») devant les « www » certifie que le site est sécurisé. Mathias, Quentin, Pieter, Pierre et Anthony, élèves du lycée Camille-Claudel qui ont organisé le séminaire, connaissent le problème : « Si le site internet ne possède ni le cadenas ni le « https », rien ne prouve que le site est sûr. Il vaut mieux chercher s'il est possible d'acheter le produit ailleurs, sur un site sécurisé. Sinon, il faut faire attention à l'environnement autours de soi quand on paye, par exemple prendre garde aux gens qui pourraient se trouver dans les environs ». Pour ne prendre aucun risque, on peut même voiler sa webcam pour éviter de se faire espionner...
Plus généralement, pour vérifier qu'un site est sécurisé, la présence d'un cadenas et du « https » constituent un indicateur fiable. La présence d'un label CNIL dans les mentions légales d'un site est aussi une preuve de confiance.
Prudence sur les réseaux sociaux
Vous avez diffusé sur Facebook une photo de vous sur la plage alors que vous étiez censé être en congé maladie à Clermont-Ferrand ? Attendez-vous à devoir vous expliquer au travail. Se protéger du regard d'autrui, que ce soit de ses patrons ou de hackers, fait aussi partie de la sécurité sur internet. Les parts de vie privée que chacun révèle sur les réseaux sociaux sont autant de matière pouvant être retourné contre soi.
Afin aussi d'éviter une usurpation d'identité, « mieux vaut se déconnecter systématiquement lorsque l'on va sur un réseau social », expliquent les élèves de Camille-Claudel. De plus, « ll vaut mieux ne jamais donner son mot de passe, même à un ami (on ne sait jamais) et éviter de cocher la case « mémoriser le mot de passe » qui apparaît quand on se connecte ».
Sauvegarder ses données
Un ordinateur qui a subi une attaque n'a souvent pas d'autres alternatives que d'être reformaté. Ce qui implique la perte de données pour le propriétaire. Pour éviter un tel drame, mieux vaut sauvegarder régulièrement ses fichiers importants, soit sur un disque dur externe, soit dans un cloud (un service de stockage qui permet aussi le partage des données).
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