Marshmello
Premium
- Inscription
- 5 Novembre 2012
- Messages
- 1 094
- Réactions
- 378
- Points
- 12 261
Bonjour à tous !
Principalement connu pour son travail sur les séries Ratchet & Clank et Resistance, Insomniac Games nous revient avec une nouvelle exclusivité PS4 qui surfe sur la mode des super héros Marvel. Si l’on aurait pu croire, en premier lieu, que Spider-Man allait être un nouveau jeu prétexte d’une qualité moyenne, mais d’un potentiel commercial élevé, que l’on se rassure tout de suite : le jeu tient ses promesses, et va même au-delà, à condition d’aimer le genre largement exploité dans lequel il s’affirme.
Le jeu raconte la montée de la criminalité au cœur de New York, après l’arrestation par Spider-Man de Kingpin (aussi connu sous le nom de Wilson Fisk) : une fois en prison, le baron du crime n’a plus le contrôle des malfrats qui s’en donnent donc à cœur joie. Bien vite, une organisation criminelle émerge, et semble en vouloir à Norman Osborn, maire de la ville qui est loin d’être apprécié de tous. Peter Parker/Spider-Man va donc devoir mettre de l’ordre dans tout ça, tout en préservant sa vie privée… une tâche pas simple !
New York, personnage majeur
Marvel’s Spider-Man est donc un jeu en monde ouvert, et quel monde : les développeurs ont pris le temps de reconstituer New York d’une manière très fidèle. Certes, les voyageurs qui ont déjà pu se rendre dans la Grosse Pomme remarqueront que quelques lieux n’ont pas été modélisés — comme le mémorial du 11 septembre, pour ne citer que lui — mais l’essentiel est là, de Time Square à l’Empire State Building en passant par le Rockefeller Center, et on en passe. Histoire d’aller plus loin, le studio a également inclus des lieux fictifs issus des franchises Marvel : on vous laisse la surprise de les découvrir au détour d’une promenade.
Des inspirations arkhamiennes
Pour rester dans le gameplay, parlons un peu des combats. Ces derniers ne sont pas sans rappeler ceux des Batman Arkham dans leur fonctionnement. Le travail du studio Rocksteady a souvent été copié, notamment dans Shadow of Mordor ou Mad Max, pour ne citer qu’eux. Mais si Spider-Man en reprend une fois encore le fonctionnement, il l’optimise énormément. Les combats du jeu sont particulièrement dynamiques, et collent parfaitement avec la manière de se mouvoir de l’homme-araignée. Les combos s’enchaînent, les esquives s’exécutent parfaitement, et les possibilités de venir à bout des nombreux adversaires sont vraiment très riches. Que vous choisissiez de les affronter à la main ou d’utiliser l’un des très nombreux gadgets mis à disposition, vous n’aurez jamais un combat qui se ressemble. Et ça tombe bien, parce que des combats, vous allez en faire des dizaines, si ce n’est des centaines durant votre partie.
Si vous êtes moyennement fan des affrontements frontaux, mauvaise nouvelle : il y en a beaucoup dans le jeu, qui reprend le système de vagues d’ennemis pour pimenter le challenge proposé. Néanmoins, il est souvent possible d’éliminer des adversaires de façon discrète, notamment en les entoilant en hauteur comme Splinter Cell. Là encore, l’influence de Batman, tant dans les actions que dans les déplacements, est évidente, mais le tout de manière intelligente, totalement en accord avec le personnage de Marvel.
Un contenu riche et varié
En matière de durée de jeu, comptez environ 20 heures pour terminer la trame principale en mode normal. Seuls les boss auront réellement matière à vous donner du fil à retordre, car ces derniers nécessitent de percer leur stratégie à jour pour parvenir à les vaincre.
Mais le jeu ne s’arrête pas à ses missions principales, et propose une multitude d’objets à collectionner, de défis et de missions secondaires. Là encore, le titre est à saluer, car il parvient à proposer une réelle variété qui évite d’avoir l’impression d’enchaîner trop d’ajouts de remplissage. Certes, on n’échappe pas à certaines missions secondaires qui se ressemblent un peu, mais Spider-Man a le mérite de ne pas tomber dans la facilité de la quête Fedex bête et méchante. Non seulement chaque contenu secondaire est bien écrit et s’inscrit dans le contexte du jeu, mais en plus, sa réalisation est justifiée. En effet, les différents points récoltés permettent d’acheter des compétences, mais également de nouvelles tenues et de nouveaux gadgets. Si tout s’avère finalement facultatif pour terminer le jeu, l’expérience n’en sera que plus riche si vous décidez de vous y atteler. S’occuper de tous les contenus secondaires double quasiment la durée de vie du jeu !
Un véritable film interactif
Enfin, on ne peut pas vous donner notre avis sur Spider-Man sans évoquer le scénario et l’esthétique. Pour le premier point, loin de nous l’envie de vous spoiler : on se contentera donc juste de dire que le scénario du jeu est vraiment bien ficelé, plutôt mature, et comporte des rebondissements qui ne laisseront clairement pas les fans du super héros indifférent. On peut seulement reprocher un côté fan-service un peu trop présent, avec une accumulation peut-être un peu trop importante d’ennemis historiques de l’araignée, qui sont parfois présents dans un seul but de name dropping. Mais on passe vite outre, pour se concentrer sur les évidentes qualités d’écriture proposées, et les énormes surprises que le jeu cache.
Quant aux graphismes, ils sont franchement sublimes. Nous avons joué au jeu sur PS4 Pro, et nous avons pu profiter des effets de lumière époustouflants, d’une modélisation des visages franchement impressionnante et des textures fines, le tout avec une fluidité à toute épreuve, verrouillée à 60 fps. Le travail colossal des développeurs d’Insomniac Games se couple à une direction artistique qui a fait le choix d’effleurer les influences du MCU, tout en les laissant suffisamment de côté pour que le jeu se crée une vraie identité. Et c’est très réussi.
En somme, Marvel’s Spider-Man a tout du nouveau hit pour la PlayStation 4, et cette nouvelle exclusivité pour la console de Sony place la barre haute pour les sorties de cette rentrée.
Petite parenthèse
Source: Eclypsia & JeuxVideo.com
Le jeu raconte la montée de la criminalité au cœur de New York, après l’arrestation par Spider-Man de Kingpin (aussi connu sous le nom de Wilson Fisk) : une fois en prison, le baron du crime n’a plus le contrôle des malfrats qui s’en donnent donc à cœur joie. Bien vite, une organisation criminelle émerge, et semble en vouloir à Norman Osborn, maire de la ville qui est loin d’être apprécié de tous. Peter Parker/Spider-Man va donc devoir mettre de l’ordre dans tout ça, tout en préservant sa vie privée… une tâche pas simple !
New York, personnage majeur
Marvel’s Spider-Man est donc un jeu en monde ouvert, et quel monde : les développeurs ont pris le temps de reconstituer New York d’une manière très fidèle. Certes, les voyageurs qui ont déjà pu se rendre dans la Grosse Pomme remarqueront que quelques lieux n’ont pas été modélisés — comme le mémorial du 11 septembre, pour ne citer que lui — mais l’essentiel est là, de Time Square à l’Empire State Building en passant par le Rockefeller Center, et on en passe. Histoire d’aller plus loin, le studio a également inclus des lieux fictifs issus des franchises Marvel : on vous laisse la surprise de les découvrir au détour d’une promenade.
Des inspirations arkhamiennes
Pour rester dans le gameplay, parlons un peu des combats. Ces derniers ne sont pas sans rappeler ceux des Batman Arkham dans leur fonctionnement. Le travail du studio Rocksteady a souvent été copié, notamment dans Shadow of Mordor ou Mad Max, pour ne citer qu’eux. Mais si Spider-Man en reprend une fois encore le fonctionnement, il l’optimise énormément. Les combats du jeu sont particulièrement dynamiques, et collent parfaitement avec la manière de se mouvoir de l’homme-araignée. Les combos s’enchaînent, les esquives s’exécutent parfaitement, et les possibilités de venir à bout des nombreux adversaires sont vraiment très riches. Que vous choisissiez de les affronter à la main ou d’utiliser l’un des très nombreux gadgets mis à disposition, vous n’aurez jamais un combat qui se ressemble. Et ça tombe bien, parce que des combats, vous allez en faire des dizaines, si ce n’est des centaines durant votre partie.
Si vous êtes moyennement fan des affrontements frontaux, mauvaise nouvelle : il y en a beaucoup dans le jeu, qui reprend le système de vagues d’ennemis pour pimenter le challenge proposé. Néanmoins, il est souvent possible d’éliminer des adversaires de façon discrète, notamment en les entoilant en hauteur comme Splinter Cell. Là encore, l’influence de Batman, tant dans les actions que dans les déplacements, est évidente, mais le tout de manière intelligente, totalement en accord avec le personnage de Marvel.
Un contenu riche et varié
En matière de durée de jeu, comptez environ 20 heures pour terminer la trame principale en mode normal. Seuls les boss auront réellement matière à vous donner du fil à retordre, car ces derniers nécessitent de percer leur stratégie à jour pour parvenir à les vaincre.
Mais le jeu ne s’arrête pas à ses missions principales, et propose une multitude d’objets à collectionner, de défis et de missions secondaires. Là encore, le titre est à saluer, car il parvient à proposer une réelle variété qui évite d’avoir l’impression d’enchaîner trop d’ajouts de remplissage. Certes, on n’échappe pas à certaines missions secondaires qui se ressemblent un peu, mais Spider-Man a le mérite de ne pas tomber dans la facilité de la quête Fedex bête et méchante. Non seulement chaque contenu secondaire est bien écrit et s’inscrit dans le contexte du jeu, mais en plus, sa réalisation est justifiée. En effet, les différents points récoltés permettent d’acheter des compétences, mais également de nouvelles tenues et de nouveaux gadgets. Si tout s’avère finalement facultatif pour terminer le jeu, l’expérience n’en sera que plus riche si vous décidez de vous y atteler. S’occuper de tous les contenus secondaires double quasiment la durée de vie du jeu !
Un véritable film interactif
Enfin, on ne peut pas vous donner notre avis sur Spider-Man sans évoquer le scénario et l’esthétique. Pour le premier point, loin de nous l’envie de vous spoiler : on se contentera donc juste de dire que le scénario du jeu est vraiment bien ficelé, plutôt mature, et comporte des rebondissements qui ne laisseront clairement pas les fans du super héros indifférent. On peut seulement reprocher un côté fan-service un peu trop présent, avec une accumulation peut-être un peu trop importante d’ennemis historiques de l’araignée, qui sont parfois présents dans un seul but de name dropping. Mais on passe vite outre, pour se concentrer sur les évidentes qualités d’écriture proposées, et les énormes surprises que le jeu cache.
Quant aux graphismes, ils sont franchement sublimes. Nous avons joué au jeu sur PS4 Pro, et nous avons pu profiter des effets de lumière époustouflants, d’une modélisation des visages franchement impressionnante et des textures fines, le tout avec une fluidité à toute épreuve, verrouillée à 60 fps. Le travail colossal des développeurs d’Insomniac Games se couple à une direction artistique qui a fait le choix d’effleurer les influences du MCU, tout en les laissant suffisamment de côté pour que le jeu se crée une vraie identité. Et c’est très réussi.
En somme, Marvel’s Spider-Man a tout du nouveau hit pour la PlayStation 4, et cette nouvelle exclusivité pour la console de Sony place la barre haute pour les sorties de cette rentrée.
Petite parenthèse
Source: Eclypsia & JeuxVideo.com
Dernière édition par un modérateur:
