L'éditeur de Clash of Clans a touché le jackpot en 2014

Okawan HOG

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22 Décembre 2013
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Sur le marché des jeux vidéo sur mobiles, certains éditeurs jusqu'ici inconnus ont réussi à se faire en peu de temps une place dorée. Si l'on connait déjà des noms comme Rovio (Angry Birds) ou Zynga, tous deux ayant entamé leur phase de déclin, d'autres comme Supercell font moins parler d'eux.


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Fondé en 2010, Supercell est au départ un petit studio de développement de jeux sur mobiles, basé à Helsinki, à quelques kilomètres seulement du siège de Rovio. Son premier jeu (Gunshine) voit le jour en 2011 et n'est pas un grand succès, avec lors de son apogée un demi-million d'utilisateurs actifs chaque mois. Le studio cherche à comprendre ce qui n'a pas marché avec ce titre et lance dans la foulée en 2012 Clash of Clans et Hay Day, qui deviendront les deux poules aux œufs d'or de l'entreprise. En trois mois, Clash of Clans passe en tête du classement des applications les plus rentables sur Android et iOS aux États-Unis, une position que le titre occupe encore à ce jour, tandis que Hay Day ne figure pas très loin derrière.
Le succès du studio ne manquera pas d'aiguiser l'appétit des plus gros, notamment de SoftBank, un énorme conglomérat japonais dans le domaine des télécommunications, qui croquera 51 % des parts de SuperCell en 2013 contre 1.5 milliard de dollars, par l'intermédiaire de GungHo (le studio derrière Puzzle & Dragons).


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L'investissement de SoftBank semble avoir porté ses fruits, puisque Supercell vient d'annoncer à nos au Wall Street Journal, ainsi qu'à l'agence Reuters ses résultats financiers pour 2014. L'éditeur affiche une croissance insolente, puisque son chiffre d'affaires a triplé par rapport à 2013, pendant que son excédent brut d'exploitation a doublé.
En chiffres, cela nous donne des revenus annuels de 1,55 milliard d'euros en 2014, contre 515 millions un an plus tôt, pendant que l'excédent brut d'exploitation passait de 243 millions à 519 millions d'euros. À titre de comparaison, sur son dernier exercice complet, Ubisoft, le plus gros éditeur français, réalisait un chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros, pour un déficit opérationnel de 98 millions d'euros.


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S'il fallait encore une preuve que le modèle free-to-play sur mobiles fonctionne, Supercell vient de l'apporter avec ces quelques résultats. La tendance ne devrait par ailleurs pas s'inverser tout de suite pour l'éditeur qui, contrairement à Rovio ou Zynga en son temps, ne repose pas seulement sur une seule franchise, et pourra donc se remettre plus facilement sur les rails si l'une d'entre elles devait vacillier. Toutefois, le marché des jeux sur mobiles peut réserver bien des surprises, et les fortunes se défaire aussi rapidement qu'elles se se sont faites.

source : Nextinpact (tout ceci est un c/c)
 
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