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Exception culturelle typiquement française, les dates de sortie des jeux vidéo sont de moins en moins respectées sur le territoire hexagonal. Les raisons ? Autant que vous pourriez en imaginer, mais celle qui ressort le plus souvent est que certains "petits" revendeurs se permettent d'écouler leurs stocks à l'avance, ce qui "force" les grandes chaînes comme GAME,Micromania et compagnie à s'aligner... Pas enchantés par ces agissements, les éditeurs n'ont pas encore vraiment pesté contre cet irrespect caractérisé des dates de sortie, et le premier à réagir publiquement est Activision, qui lance un ultimatum pour l'année 2012.
Questionné dans les colonnes du JDLI (Journal Des Loisirs Interactifs), David Neichel, président d'Activision Blizzard France, frappe du poing sur la table et déclare que le groupe réfléchit activement à infliger des pénalités aux enseignes qui se permettraient de vendre des jeux à l'avance. Nous ne parlons pas là des quelques heures qu'un petit groupe de revendeurs fait gagner à ses habitués en vendant un jeu le jeudi au lieu du vendredi, mais plutôt des jours qui sont rapidement devenus des semaines entières pour une poignée de titres ultra attendus comme Call of Duty: Modern Warfare 3. Cet exemple n'est pas anodin pour Activision, puisque l'éditeur prévoyait une grande soirée d'inauguration pour le jeu qui, du coup, eut lieu cinq jours après que beaucoup de joueurs ont pu commencer à arpenter le mode online. D'ailleurs, David Neichel envoie une piste de réflexion directe à ces revendeurs irrespectueux, en leur rappelant que ce type d'évènements est aussi important pour eux que pour les développeurs/éditeurs, à l'heure de l'émergence de plus en plus agressive de la distribution numérique.
Le patron d'Activision annonce donc la couleur : plutôt que de s'en prendre aux joueurs en les bannissant à tours de bras, les revendeurs pris sur le fait ne seront livrés sur le titre suivant d'Activision que le jour même de la sortie, voire même avec du retard ! Préparez-vous, nous entrons peut-être dans une ère de délation...
Questionné dans les colonnes du JDLI (Journal Des Loisirs Interactifs), David Neichel, président d'Activision Blizzard France, frappe du poing sur la table et déclare que le groupe réfléchit activement à infliger des pénalités aux enseignes qui se permettraient de vendre des jeux à l'avance. Nous ne parlons pas là des quelques heures qu'un petit groupe de revendeurs fait gagner à ses habitués en vendant un jeu le jeudi au lieu du vendredi, mais plutôt des jours qui sont rapidement devenus des semaines entières pour une poignée de titres ultra attendus comme Call of Duty: Modern Warfare 3. Cet exemple n'est pas anodin pour Activision, puisque l'éditeur prévoyait une grande soirée d'inauguration pour le jeu qui, du coup, eut lieu cinq jours après que beaucoup de joueurs ont pu commencer à arpenter le mode online. D'ailleurs, David Neichel envoie une piste de réflexion directe à ces revendeurs irrespectueux, en leur rappelant que ce type d'évènements est aussi important pour eux que pour les développeurs/éditeurs, à l'heure de l'émergence de plus en plus agressive de la distribution numérique.
Le patron d'Activision annonce donc la couleur : plutôt que de s'en prendre aux joueurs en les bannissant à tours de bras, les revendeurs pris sur le fait ne seront livrés sur le titre suivant d'Activision que le jour même de la sortie, voire même avec du retard ! Préparez-vous, nous entrons peut-être dans une ère de délation...
"Alors, tu viens aussi pour avoir le jeu avant tout le monde ?
- Non, je l'ai depuis 5 jours. Je ne viens que pour avoir un T-Shirt."
- Non, je l'ai depuis 5 jours. Je ne viens que pour avoir un T-Shirt."
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